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          L'école de Vol à Voile débute officiellement à Cambrai le 13 Juillet 1946 à 16h02. A l'époque, elle est rattachée à l'U.A.C. Georges Watripont fut (après un Stage à Saint Auban) le premier instructeur planeur, il enseignait le pilotage sur le Caudron C 800 (biplace école de l'époque). Le premier élève a en tenir le manche fut Roger Druine (futur père du turbulent).

   Pour des raisons budgétaires, l'équipe décide de construire elle même le treuil, à partir de plans et d'observations faites sur les terrains visités.
Le treuil ne possède qu'un seul câble (qui est ramené à la main), il nécessite trois treuilleurs et pose pas mal de problèmes mécaniques. Pour un vol, il y a 30 secondes de treuillée, 3 minutes de vol et un quart d'heure de travail au sol. Motorisé par un renault 8 cylindres (offert par l'école pratique) l'engin permet le 11 Juin 1946 les premières treulliées (entre 200 et 300m).

     Le nombre d'élève étant conséquent et le faible rendement du treuil (10 treuillées maximum par jour) les éléves doivent attendre 10 jours entre chaque vol. C'est pour cela que le premier laché à Cambrai, en Vol à Voile n'eut lieu que le 9 Mars 1947 sur le fameux Zoogling. Le Castel 301 et le Nord 1300 attendaient avec impatience les premiers jeunes pilotes.

     A cette époque, le Brevet "B" consistait à :
          - une ligne droite dans l'axe de piste,
            - une ligne brisée avec virage à
droite puis à gauche,
              - un tour de piste à 150 m sol.
Il donnait le droit de voler sur Castel 301 pour tenter le Brevet "C", ce dernier donnait le droit de Voler sur la "Sacrée Bête" de l'épôque : Le Nord 1300. 

     Grâce aux efforts de l'Etat, le Vol à Voile se démocratise chez les femmes (ma grand mère fut la quatrième lachéE du club cambrésien). La fédération se rend compte des efforts fournis par les membres et décident "d'offrir" un treuil Ford flambant neuf et une Jeep. Mais cette dernière ne supportat pas la cadence des 80 treuillées autorisées par le nouveau matériel.  

     Après les nombreux récits de mes grand parents, il m'apparaît indispensable d'accorder une grande parenthèse à la "reine des voitures de piste" : la B2. Pour remplacer la Jeep H.S., le club (toujours rattaché à l'UAC) décide d'échanger l'avion de Roger Druine (qui ne volait plus : moteur Hors Service) contre une B2 en bon état mécanique. Peu à peu, à cause du train d'enfer qu'on lui fait mener, elle perd l'aspect qu'elle avait au moment du troc et n'a plus de voiture que le nom. Petite liste non-exhaustive des "avaries" remarquées : Plus de freins (même plus de pédales), plus de siège, plus de pare brise, plus de phares, plus de caisse, plus de plancher et seul résiste le volant. La manche à air est placé sur le toit (ou ce qu'il en reste). Voila comment est décrite "la vaillante" dans le livre : "Histoire de l'Union Aérienne du Cambrésis" de Monsieur Meresse.

     Avec une section qui compte plus de 120 élèves et vu les efforts fournis, quatre planeurs et un remorqueur sont fournis au club : un Emouchet, un deuxième C 800, un second Nord 1300 et, l'année suivante un Nord 2000 (planeur de Performance) le tout remorqué par un Morane 500 (ex Storch). En 1949, la section vélivole de l'UAC compte donc huit planeurs et un remorqueur.

     Pendant les beaux jours de l'été 49, se produit un fait unique (et qui le restera à jamais), "LE PLUS JEUNE PILOTE DE FRANCE" est laché à quatorze ans et demi avec l'autorisation du président de la République. Plus jamais il n'y eut (et il n'y aura) de si jeunes pilotes, la jalousie ayant obligé les responsables à refuser toute demande.

     21 Juillet 1950 : Jour de deuil pour la familles des ailes cambrésiennes. Catastrophe sur Cambrai, une véritable tornade dévaste tout sur son passage. Le C800 vole, se pose et soudain devient le jouet des élements... Un tué, Madame Fernande Polliart et le moniteur Georges Watripont très gravement blessé mais qui continuera à suivre la progression de ses élèves depuis l'Hopital.

   Une jeune équipe de vélivoles menée par Roger Druine construit un "turbulent" (mon "papi" s'est occupé de toutes les parties en bois ; ça aide d'avoir un menuisier dans l'équipe). Il vient renforcer la flotte des avions.

   Après la mort du président du club André Peugnet l'UAC change de nom pour devenir  : Le Club André Peugnet.

     Un dimanche matin, tous les avions et  planeurs du club forment une haie d'honneur devant le hangar. L'objet de l'évènement se trouve à l'intérieur de ce dernier : un Bijave tout neuf. Le baptème du planeur est effectué par L'abbé Senez : Le curé à z'ailes.

     Plusieurs générations de pilotes se sont succédés mais également plusieurs générations de planeurs. Depuis les premiers zoogling, C800, Nord 1300 et autres Castel 301 (planeurs de la première vague) se sont succédés 2 générations avant d'arriver à la notre : il y eu les bijaves, les javelots, la mésange et le M200 qui eux mêmes ont laissés la place au squale, phoebus et l'ASK 13 fait la liaison avec la quatrième générations de bêtes à z'ailes composée de pégase, Twin Astir, Janus Nimbus, etc.

 

          Merci à Monsieur Meresse pour son livre très détaillé

 


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